Soudal-QuickStep retire son équipe du Tour du Rwanda pour des raisons de sécurité


L'équipe de développement de Soudal-QuickStep ne participera pas au Tour du Rwanda en raison de préoccupations liées à la sécurité, alors que le conflit en République démocratique du Congo (RDC) s'intensifie.

Le groupe rebelle M23 a récemment pris le contrôle de Goma, la plus grande ville de l'est de la RDC, située à la frontière avec le Rwanda.

Le Tour du Rwanda, prévu du 23 février au 2 mars, comprend plusieurs étapes proches de la RDC, notamment une nuitée à Rubavu, à seulement 10 km de Goma, entre les étapes trois et quatre.

Une décision motivée par la prudence

Le PDG de Soudal-QuickStep, Jurgen Fore, a expliqué cette décision au média belge Sporza :

"Nous avons analysé la situation hier. Le départ et l’arrivée dans une zone à risque, où se trouve aussi notre hôtel, nous ont un peu inquiétés. Finalement, nous avons décidé de ne pas envoyer 20 personnes sur place sans garantie absolue de sécurité."

Les organisateurs maintiennent le programme

Malgré ces inquiétudes, les organisateurs du Tour du Rwanda ont confirmé cette semaine que la course se déroulerait comme prévu, affirmant que :

"Les coureurs, équipes et supporters peuvent être assurés d’un événement sûr et agréable."

Un enjeu majeur pour le cyclisme africain

Le Rwanda s’apprête à accueillir les Championnats du monde sur route en septembre, une première pour une nation africaine. Kigali, la capitale, est située à 100 km de Goma par la route.

L'UCI a indiqué qu’elle n’avait pas l’intention de déplacer la compétition malgré la situation actuelle.