Athlétisme – Beatrice Chebet signe le doublé 5.000 m – 10.000 m à Tokyo, Wanyonyi brille sur 800 m


Le Kenya a une nouvelle fois confirmé sa suprématie sur le fond et le demi-fond lors des championnats du monde d’athlétisme de Tokyo. Beatrice Chebet a réalisé un exploit retentissant en s’offrant le doublé 5.000 m – 10.000 m, rééditant ainsi sa performance historique des Jeux de Paris 2024.

Dans une finale tactique du 5.000 m, Chebet a patiemment attendu son heure avant de placer une accélération irrésistible dans les 300 derniers mètres. En suivant les traces de sa compatriote et amie Faith Kipyegon, championne du 1.500 m, elle a trouvé le parfait lièvre avant de la déborder dans la ligne droite. Victoire en 14’54’’36, devant Kipyegon (14’55’’07) et l’Italienne Nadia Battocletti (14’55’’42), longtemps en tête à l’approche du dernier tour.

Ce succès offre à Chebet un second titre mondial après celui du 10.000 m, confirmant son statut de reine incontestée des longues distances.

 

Wanyonyi, la nouvelle référence du 800 m
Quelques instants plus tard, c’est Emmanuel Wanyonyi qui a illuminé la soirée nippone. Le champion olympique a livré une course parfaite sur le 800 m, menant du départ à l’arrivée sans jamais faiblir. Avec des passages ultra-rapides (23’’77 au 200 m, 49’’26 au 400 m, 1’15’’24 au 600 m), il s’impose en 1’41’’86, meilleur temps du championnat.

Sous les yeux du président de World Athletics Sebastian Coe et de la légende David Rudisha (recordman mondial en 1’40’’91), Wanyonyi a rappelé les grandes heures du demi-fond kényan, héritage d’une tradition qui perdure.

 

Un doublé historique pour le Kenya
Entre la domination de Chebet sur les longues distances et l’autorité de Wanyonyi sur le double tour de piste, le Kenya s’offre une journée historique à Tokyo, renforçant son image de nation-phare de l’athlétisme mondial.