NBA – Jonathan Kuminga et les Warriors dans une impasse contractuelle
La situation entre Jonathan Kuminga et les Golden State Warriors ressemble de plus en plus à un bras de fer. L’ailier fort congolais de 22 ans, drafté en 2021, veut avant tout obtenir ce qu’il estime ne jamais avoir reçu : une vraie opportunité de s’imposer dans la rotation, plutôt qu’un rôle secondaire derrière Draymond Green et désormais Jimmy Butler, sous les ordres d’un Steve Kerr qui ne lui a jamais accordé une pleine confiance.
Un contrat jugé trop contraignant
Selon ESPN, Golden State a récemment proposé à Kuminga un contrat de trois ans à 75,2 M$, avec une option équipe pour la dernière année. Un deal très intéressant financièrement — près de 48,3 M$ garantis sur deux ans, soit le double de ce qu’il a gagné en quatre saisons NBA. Mais le problème n’est pas l’argent : Kuminga réclame une option joueur, afin de garder le contrôle de son avenir et ne pas être utilisé uniquement comme monnaie d’échange sur le marché des transferts.
Des pistes de sign-and-trade avortées
Durant l’été, son camp avait poussé pour un sign-and-trade, avec des pistes du côté de Sacramento ou Phoenix. Les Kings auraient même offert Dario Saric, Devin Carter et un premier tour protégé, mais les Warriors n’ont pas jugé la contrepartie suffisante. Ce qui intéressait Kuminga dans ces destinations n’était pas seulement la sécurité d’un contrat long, mais surtout la perspective d’un rôle de titulaire assuré.
La menace du qualifying offer
Le joueur garde un levier : accepter le qualifying offer d’un an à 7,8 M$, ce qui lui donnerait une clause de non-trade pour la saison et l’opportunité de devenir agent libre non restreint à l’été 2026. Ce scénario inquiète Golden State, qui risquerait alors de le perdre sans aucune contrepartie.
La saison passée
Avant sa blessure à la cheville, Kuminga affichait 15,3 points et 4,6 rebonds de moyenne en 47 matchs, confirmant son potentiel offensif mais aussi son besoin d’un temps de jeu stable pour franchir un cap.
Pour l’instant, aucun accord n’a été trouvé. Le temps presse : si rien ne bouge d’ici le 1er octobre, Kuminga pourrait bien forcer la main aux Warriors et tester sa valeur sur le marché en 2026.
