Cyclisme - Kopecky vise un retour au sommet sur la route en 2026 après avoir écrasé les championnats de Belgique sur piste
Après une saison 2025 perturbée par les blessures et un manque de forme, Lotte Kopecky a signé un retour fracassant en remportant les quatre épreuves de l’Omnium lors des championnats de Belgique sur piste à Gand. Pour sa première compétition depuis sa fracture d’une vertèbre au Tour Cycliste Féminin International de l’Ardèche en septembre, la coureuse de SD Worx-Protime a dominé de bout en bout, reléguant Katrijn De Clercq à plus de 100 points.
Monument du cyclisme sur piste, plusieurs fois titrée aux Mondiaux, Kopecky retrouvait la compétition avec quelques doutes. Sa blessure – une fracture d’une protrusion vertébrale accompagnée de lésions musculaires – laissait planer une incertitude sur sa capacité à récupérer pleinement. « La guérison se passe bien, mais cette blessure reste une question en suspens », confiait-elle, consciente que la montée en charge future pourrait raviver la douleur.
Au vélodrome Eddy Merckx, la Belge a pourtant signé une prestation éclatante, victoire nette en Élimination puis quatre tours repris au peloton dans la course aux points. « Je n’avais plus couru depuis septembre, et encore moins sur piste. J’avais des interrogations, mais tout s’est mieux passé que prévu », a-t-elle résumé.
La saison 2025 sur route avait été, elle, bien plus compliquée. Handicapée par son dos durant l’hiver, Kopecky n’avait pas retrouvé l’explosivité de ses précédentes années. Malgré un troisième Tour des Flandres victorieux, elle avait dû abandonner le Giro d’Italia, puis endosser un rôle d’équipière au Tour de France Femmes. De retour en août pour quelques courses mineures, elle pensait tenir sa relance en gagnant l’ouverture de l’Ardèche avant sa chute sur la troisième étape.
Chez SD Worx-Protime, malgré une saison close au deuxième rang mondial, tout le monde espère qu’elle pourra retrouver le niveau qui lui avait permis de signer seize succès en 2024. Kopecky se projette d’ailleurs déjà vers la suite : « C’est encore loin, mais j’attends 2026 avec impatience. »
