MotoGP – Quartararo met la pression sur Yamaha avant le test V4 décisif à Valence
Après le MotoGP de Valence, Fabio Quartararo a envoyé un message clair à Yamaha concernant son avenir au-delà de la saison 2026. Le Français, champion du monde 2021, affirme qu’il n’a « pas de temps à donner » au développement du nouveau moteur V4, et que la séance de mardi sera déterminante pour envisager une prolongation en 2027.
Yamaha a confirmé qu’elle poursuivra son programme V4 pour la saison prochaine, avec un deuxième test complet pour ses pilotes officiels ce mardi. Cette journée est considérée comme cruciale pour convaincre Quartararo que le projet est suffisamment solide pour l’avenir.
L’essai précédent à Misano en septembre n’avait pas séduit le pilote français, qui s’attend cette fois à ce que la moto affiche un rythme proche de celui de l’actuelle M1 à quatre cylindres en ligne. Quartararo estime que si la V4 n’est pas au moins au même niveau, cela compliquera lourdement la situation pour Yamaha comme pour lui, notamment en raison du peu de temps restant avant le test de Sepang.
Fabio Quartararo rappelle également l’importance de disposer d’une M1 traditionnelle dans le box lors du test. Selon lui, cette comparaison directe serait essentielle pour permettre aux ingénieurs Yamaha d’analyser précisément les écarts de comportement. À Misano, le Français avait été une demi-seconde plus rapide lorsqu’il était remonté sur la version Inline-4, preuve de la marge de progression encore nécessaire pour la V4.
Les attentes sont donc très élevées. Quartararo veut voir une évolution concrète et immédiate. Il a déclaré qu’en cas d’absence de progrès significatifs, il serait temps d’envisager « un changement », évoquant implicitement une possible séparation avec Yamaha à l’horizon 2027.
Ce test s’inscrit dans un contexte où même Augusto Fernandez, pilote wild-card sur la V4 lors du Grand Prix de Valence, soulignait encore un manque de confiance sur l’avant, point faible déjà noté lors des premières sorties du prototype.
Ce mardi sera donc un moment charnière pour Yamaha, qui doit prouver à son pilote phare que la transition vers le V4 n’est pas seulement nécessaire, mais surtout compétitive. Le verdict de Quartararo pourrait lourdement peser sur la direction du projet et sur l’avenir sportif de l’usine japonaise.
