MotoGP – Augusto Fernandez termine son dernier wild-card Yamaha avant le « vrai » V4
La troisième et dernière apparition d’Augusto Fernandez en wild-card au guidon du prototype Yamaha V4 s’est conclue par une seizième place au Grand Prix de Valence. Un résultat intermédiaire entre sa 14ᵉ place de Misano et sa 18ᵉ à Sepang, avec plus de vingt secondes d’écart sur la meilleure M1, pilotée par Jack Miller, septième pour la dernière course de l’Inline-4 en MotoGP.
Pour cette finale, Fernandez disposait d’un nouveau châssis, mais la puissance moteur restait volontairement limitée, identique à ses précédentes sorties. Dès le vendredi, le pilote espagnol estimait avoir atteint un plafond : « Nous savons quel est le prochain pas à accomplir. »
Son principal problème : le manque de confiance à l’avant, un point faible qu’il a identifié dès les premières séances. Malgré quelques solutions temporaires comme l’utilisation d’un pneu tendre ou des réglages compensatoires, Fernandez souligne que ce n’est qu’un « patch ». L’équipe sait désormais clairement dans quelle direction travailler durant l’hiver.
Malgré ces limites, il tient à relativiser : « Le rythme n’est pas si loin, même sans le moteur complet. Beaucoup d’éléments manquent encore, mais la moto ne se comporte pas si mal. » Il attend avec intérêt les retours des pilotes titulaires lors des tests de mardi (officiel) et mercredi (privé), espérant qu’ils confirmeront les points clés qu’il a déjà remontés à Yamaha.
Fernandez rappelle néanmoins que cette version du V4 n’est qu’une première ébauche, dérivée de la configuration Inline-4 historique : « Avec toutes les données recueillies cette année, les ingénieurs vont maintenant pouvoir créer le vrai package V4. Celui pensé dès zéro pour ce moteur. »
Selon lui, la version réellement représentative du projet Yamaha apparaîtra lors du shakedown de Sepang, avec un ensemble totalement repensé : aérodynamique, électronique, et bien sûr moteur. L’Espagnol se montre optimiste et impatient : « Je prie pour que le moteur soit bon ! Tout le monde dit qu’il le sera, et aujourd’hui en MotoGP, c’est indispensable. »
En attendant le premier pack complet destiné aux tests de février, Fernandez estime que Yamaha a désormais toutes les cartes en main pour revenir dans la course.
