Wayne Rooney se confie : son combat contre l’alcool et le rôle clé de sa femme Coleen
Une addiction longtemps cachée
À 39 ans, Wayne Rooney est revenu sans détour sur l’un des chapitres les plus sombres de sa vie : son addiction à l’alcool. Invité du podcast de Rio Ferdinand, l’ancien attaquant de Manchester United et de l’Everton a reconnu avoir traversé une période compliquée lorsqu’il était joueur, marquée par des excès réguliers.
« Je voulais sortir, profiter avec mes amis, faire la fête… Mais je suis allé trop loin, évidemment », a confié Rooney, avant d’expliquer qu’il se sentait seul et incapable de demander de l’aide.
L’ancien international anglais a même révélé s’être présenté à l’entraînement après deux jours consécutifs de beuverie, tentant de masquer les effets de l’alcool avec des gouttes pour les yeux, du chewing-gum et de la lotion après-rasage. Malgré cela, il continuait à performer : « J’arrivais le week-end, je marquais deux buts… puis je recommençais. »
Le tournant : Coleen
La véritable rupture avec ce cercle vicieux survient en 2008, au moment où il entame sa relation avec sa future épouse, Coleen Rooney. Rooney insiste : « Coleen est énorme. Elle me garde sur ce chemin depuis plus de 20 ans. Honnêtement, si elle n’avait pas été là, je serais mort. »
Grandissant ensemble à Liverpool, le couple a bâti une relation solide qui a permis à Rooney de trouver un équilibre. « Elle voyait déjà à 17 ans que j’étais un peu imprévisible, obsédé par le foot mais aussi par les sorties. Elle ne m’a pas contrôlé, mais elle m’a aidé à me contrôler. »
Une reconnaissance totale
S’il admet avoir commis des erreurs, Rooney estime que la présence de Coleen a été décisive pour sa survie et son succès. « Parfois, je suis en colère contre elle, mais tout ce qu’elle fait, c’est pour que je sois la meilleure personne possible. »
À travers ce témoignage, l’ancienne star des Red Devils envoie un message fort : derrière les exploits sportifs se cachent aussi des batailles intimes, parfois gagnées grâce au soutien des proches.