Harry Kane : Le numéro 9 Ultime de Bayern München


Harry Kane vit un rêve éveillé. À 31 ans, l’attaquant anglais de Bayern München a déjà inscrit plus de 400 buts en club et en sélection. Depuis son arrivée en Allemagne en 2023 après avoir quitté Tottenham, il enchaîne les performances de haut niveau. Avant d’affronter le Celtic en phase de play-off de la Ligue des champions, Kane a partagé avec UEFA.com les secrets de son jeu et de son état d’esprit.

Un Numéro 9 Moderne

« Je me considère avant tout comme un numéro 9, un buteur, mais j’aime aussi être impliqué dans le jeu plus que d’autres attaquants à ce poste », explique Kane. « J’aime décrocher, créer du lien avec mes coéquipiers et garder le ballon sous pression. »

S’il est jugé principalement sur son nombre de buts, il insiste sur l’importance de son impact global : « Quand je ne marque pas, je veux toujours aider l’équipe, avec ou sans ballon. Le pressing haut commence souvent par nous, les attaquants, et je prends ce rôle à cœur. »

Une Capacité Unique à S’adapter

Cette tendance à décrocher s’explique par son passé. « En jeunes, j’ai beaucoup joué milieu de terrain, en sentinelle, en numéro 8 ou 10 », se souvient-il. « Cela m’a appris à bien lire le jeu et à comprendre mes coéquipiers. »

Finalement repositionné en pointe, Kane a su tirer profit de son intelligence tactique pour devenir un buteur complet. « J’ai toujours eu le sens du but, mais en grandissant, j’ai travaillé énormément sur tous les types de finition : pied droit, pied gauche, tête, coups francs, penalties. »

Pour lui, la polyvalence est essentielle : « Si tu es capable de marquer de toutes les manières, tu deviens plus imprévisible et donc plus difficile à arrêter. »

L’Art du Penalty et la Force Mentale

Reconnu pour son efficacité sur penalty, Kane avoue pourtant ressentir la pression à chaque tentative. « C’est toujours stressant, mais je me concentre sur ma routine : poser le ballon, prendre mes appuis, exécuter mon tir. »

Et même en cas d’échec, il reste pragmatique : « J’accepte que parfois ça n’aille pas comme prévu. Mais en m’entraînant comme je le veux, je sais que je vais en marquer plus que j’en rate. »

Sa force mentale est un atout clé. « Le football est fait de hauts et de bas. Il y aura des moments où tu es moins bien mentalement, mais il faut se rappeler tout le travail accompli pour en arriver là. »

Et dans les périodes difficiles, il garde une philosophie simple : « Peu importe les résultats, il ne faut jamais changer qui tu es. Ne pas s’emballer dans les bons moments, ni sombrer dans les mauvais. Rester concentré et chercher à s’améliorer, c’est tout ce qui compte. »

Avec cet état d’esprit, Harry Kane est prêt à mener le Bayern München dans la bataille européenne.